La Tour Kennedy, emblème du quartier des Oliveaux à Loos, s’est effondrée en quelques secondes sous l’effet d’un foudroyage contrôlé. Haute de 95 mètres et comptant 28 étages, elle était la plus grande tour d’habitation au nord de Paris
La Tour Kennedy, dernière chute d’un géant
Un frisson a parcouru Loos le 20 juillet 2025 à 11h30. En quelques secondes, la Tour Kennedy s’est effondrée, avalée par un nuage de poussière, comme si elle n’avait jamais existé. Une fin spectaculaire pour ce monolithe de béton né en 1968, autrefois fierté architecturale, devenu relique encombrante.
TF1 INFO – Des images impressionnantes de la tour Kennedy dynamitée à Loos
Pourquoi avoir fait chuter ce monument ?
Habitat vétuste, isolation défaillante, amiante et ascenseurs capricieux… Malgré une rénovation en 1995, la tour ne faisait plus le poids face aux exigences modernes. Plutôt que de colmater les fissures, la ville et le bailleur Partenord Habitat ont choisi de tourner la page.
Un effondrement millimétré
800 kg d’explosifs, un ballet technique orchestré pour un effondrement vertical parfait. Dès l’aube, 1 700 habitants évacués, un périmètre bouclé. À 11h30 tapantes, la Tour Kennedy s’effondre. Vision surréaliste retransmise en direct.
Et maintenant ?
Fin d’une époque, début d’un renouveau. Loos mise sur un vaste projet de transformation urbaine : logements modernes, commerces, espaces verts. 90 % des gravats seront recyclés. La mémoire du quartier ne disparaît pas, elle se réinvente.
Et après ?
La disparition de la tour s’inscrit dans un vaste plan de renouvellement urbain de 170 millions d’euros visant à désenclaver le quartier26. Les 19 000 tonnes de gravats seront recyclées à 90 %, et un parc urbain, des logements modernes et des commerces remplaceront l’ancien bâtiment3.
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La Tour Kennedy, longtemps repère visuel et symbole d’une époque, laisse place à une nouvelle vision du vivre ensemble. Un tournant pour Loos, entre mémoire et renouveau.
De symbole à souvenir
La Tour Kennedy, repère dans le ciel du Nord, laisse derrière elle bien plus que du vide. Elle aura été le témoin d’une époque et le catalyseur d’un avenir urbain repensé.