Soutien à la construction neuve, ce qui change en 2024

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Construction neuve

Désormais, il existe aujourd’hui des aides à la construction d’une maison neuve. En effet, pour cette année 2024, plusieurs aides ont été mises à dispositions de ceux qui souhaitent réaliser leur rêve. Toutefois, il y a quelques changements par rapport à l’année 2023.

Construction neuve : les changements pour 2024

En tête de liste dans le rang des aides allouées à la construction neuve, il y a le PTZ ou Prêt à Taux Zéro. En effet, il s’agit de l’avantage financier le plus important dédiés aux primo-accédants. Il a été conçu pour apporter un financement qui s’élève jusqu’à 40 % du montant global du projet de construction.

Pour cette année 2024, on assiste à une amélioration du prêt à taux zéro ou PTZ pour les ménages les plus modestes et son élargissement aux revenus moyens.  Ce soutien pour la construction neuve est désormais conçu pour répondre à la crise du crédit immobilier, mais elle ne pourra plus être utilisée pour financer les travaux de construction d’une maison.

Améliorations du PTZ en aide à la construction neuve

Le prêt à taux zéro (PTZ) va être amélioré pour les ménages les plus modestes et élargi aux revenus moyens l’an prochain, pour répondre à la crise du crédit immobilier, mais par souci écologique, il ne pourra plus servir à faire bâtir une maison.

Sur RTL, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré qu’à cause de l’augmentation des taux d’intérêt liée à l’inflation, un grand nombre de ménages ne peut pas accéder au crédit immobilier. L’objectif de l’Etat est donc de résoudre ce problème.


Selon les évaluations, les taux immobiliers avoisinent les 4 % et en comptant les frais, Bercy a révélé un taux de 4,4%. Selon la Banque de France, pour la première fois depuis sept ans, la production de crédits à l’habitat était à moins de 10 milliards d’euros mensuels en août 2023.

Un prolongement de la réforme jusqu’en 2027:

Le prolongement de la réforme est prévu jusqu’en 2027. Le PTZ reste désormais recentré sur l’acquisition des appartements neufs en zone tendue. Egalement pour les logements anciens avec travaux, situés en zone non tendue.

Toutefois, la construction des maisons individuelles ne fera donc plus partie des aides à la construction neuve. Selon le ministère de l’Economie, cette disposition résulte d’un souci de cohérence avec les objectifs de lutter contre l’artificialisation des sols.

Par ailleurs, le nombre de communes considérées comme tendues a augmenté. D’auparavant à 209, on en compte actuellement dans les 1.350. A noter que dans ces zones « tendues », les conditions d’accès au PTZ restent beaucoup plus souples.

Si le PTZ a coûté 1,2 milliard à l’Etat en 2023, il est à 800 millions d’euros par an à partir de cette année 2024. Selon Bruno Le Maire, ce changement est une « preuve qu’on a voulu prendre le problème à bras-le-corps ».

D’après Bercy, environ 40.000 ménages vont pouvoir profiter de cette aide à la construction neuve en 2024.

Par ailleurs, l’année 2024 marque un tournant décisif dans la décarbonation de l’industrie.

La création du crédit d’impôt « investissement industries vertes » (CI3V) promet de favoriser l’implantation de secteurs productifs axés sur les énergies renouvelables, tels que le photovoltaïque, l’éolien, les batteries et les pompes à chaleur. Ce crédit d’impôt devrait générer 23 milliards d’euros d’investissements et créer 40 000 emplois directs d’ici à 2030. L’objectif ambitieux de produire un million de pompes à chaleur en France d’ici à 2027 renforce la position de l’État dans la transition vers des technologies plus durables.

Nouvelles dispositions de l’État pour la construction neuve

Lors de l’examen du Projet de Loi de Finances (PLF), l’État a annoncé des mesures significatives visant à moderniser et renforcer le réseau des écoles nationales supérieures d’art et d’architecture (Ensa/Ensart). Ce plan d’investissements pluriannuel, de onze millions d’euros, démontre l’engagement de l’État envers l’éducation architecturale. Les écoles territoriales ne resteront pas en queue. Notamment, en bénéficiant d’un renforcement financier de trois millions d’euros dans le cadre des contrats de plan État/région.

Un engagement renforcé en faveur des Écoles d’Architecture

La modernisation du réseau éducatif en architecture n’est pas la seule priorité de l’État. En effet, une attention particulière est portée à l’insertion professionnelle des étudiants des Ensa. Et ce, avec une enveloppe supplémentaire de trois millions d’euros mise à leur disposition. Cette mesure vise à soutenir efficacement la transition des étudiants vers le monde professionnel. Renforçant ainsi, le lien entre la formation académique et les exigences du marché du travail.

En outre, ces nouvelles dispositions de l’État en faveur de la construction neuve démontrent un engagement fort envers l’éducation architecturale. Ces mesures, intégrées dans le cadre du PLF, reflètent la volonté de l’État d’investir dans l’avenir, en formant une nouvelle génération d’architectes compétents et en favorisant le développement durable et l’innovation dans le secteur de la construction.

Ambition renforcée : doubler la construction de logements locatifs intermédiaires


Pour répondre à la crise croissante de la pénurie de logements locatifs, Elisabeth Borne annonce une initiative majeure. Notamment, avec un engagement financier de 500 millions d’euros de la part de l’état et de la caisse des dépôts. L’objectif clé, doubler la production de logements locatifs intermédiaires (LLI) en deux ans, visant à fournir une offre substantielle dans un marché de plus en plus tendu.

Relancer l’activité : plan de rachat des projets en attente des promoteurs

Face à l’arrêt de nombreux chantiers immobiliers en raison du manque d’acheteurs solvables, la première ministre annonce un plan de rachat des projets en attente des promoteurs. Cette stratégie vise à stimuler la production de logements sociaux et intermédiaires, avec l’objectif de doubler la part allouée aux bailleurs sociaux. Vingt communes seront sélectionnées pour participer à cette initiative, avec une demande de construction de 1 500 habitations chacune d’ici trois ans. Un plan concret pour relancer les chantiers immobilier et répondre aux besoins urgents du marché.

Soutien à la construction neuve en 2024 de l’État

En conclusion, les récentes dispositions annoncées par l’État en faveur de la construction neuve démontrent une vision stratégique et proactive. Ainsi, ces engagements pourraient façonner l’avenir du secteur de la construction en France. L’État affiche clairement son engagement envers l’innovation, le développement durable et la croissance économique.

Ces mesures ne se contentent pas seulement de répondre aux défis actuels. Cependant, elles tracent également la voie vers une industrie de la construction plus compétitive, durable et résiliente.

En somme, ces nouvelles dispositions témoignent d’une volonté gouvernementale de promouvoir l’excellence dans le domaine de la construction neuve, tout en favorisant une approche équilibrée entre tradition et innovation. En stimulant l’éducation, en préservant notre héritage culturel, et en adoptant des pratiques plus durables, l’État démontre son engagement envers un avenir bâti sur des fondations solides, où l’architecture et la construction contribuent de manière significative au progrès social, économique et environnemental.

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